Uvira : Clôture du mois de la jeunesse, la composante jeune de la société civile force vive demande aux jeunes d’être vecteurs des messages de paix
UVIRA, SUD-KIVU:- Dans le cadre de clôturer les activités du mois de la jeunesse, dans la ville d’Uvira, la composante jeunes de la société civile, a réuni des jeunes entrepreneurs, des jeunes politiciens autour des Plusieurs thèmes afin de montrer leur rôle dans le développement du pays. Ces jeunes ont été outillés sur l’entrepreneuriat afin qu’ils se prennent en charge économiquement après leurs études.
Des facilitateurs sur ce thème, ont exhorté les participants de ne plus braqué leurs yeux au Gouvernement pour attendre le travail seulement dans les services publics . Dans la salle polyvalente de la mairie d’Uvira, qui a servi de cadre pour cette séance, ces jeunes ont été demandé d’initier leurs propres activités et créer d’emploi afin d’embaucher d’autres jeunes.
La thématique jeunesse et entrepreneuriat a été couplée avec le comportement de la jeunesse face aux élections. Cette séance a été une occasion pour le chef d’antenne de la CENI à Uvira, de présenter des activités réalisées par cette institution d’appui à la démocratie dans le cadre de préparer les élections du mois de Décembre. Dans son speech monsieur Christian Alimasi, a précisé que l’antenne de la CENI/Uvira a enregistré 228 candidats à la députation nationale et cela après le nettoyage par le bureau national de la CENI, car avant cela 256 candidats avaient été inscrits sur la liste. Celui-ci demande aux jeunes de ne pas se laisser aux actes d’anti valeur qui risquent de réduire à zéro la crédibilité de la jeunesse d’Uvira.
Pour lui, la Jeunesse est l’avenir du pays si et seulement si, elle s’éloigne de ces actes ci-haut cités.
De son côté le responsable de la composante jeunes de la société civile force vive qui a organisé ces activités, l’idée dans les jours avenir est de former les jeunes ambassadeurs de la paix afin de transformer la mentalité des jeunes d’Uvira qui jadis esclaves des manifestations et d’organisation des journées villes sans aucun résultat positif pour l’intérêt de cette ville, a dit monsieur Amisi Pelelo. A lui d’ajouter, la jeunesse doit comprendre que leur avenir doit être définit par elle-même a travers leurs réalisations à l’intérêt de la communauté.
Concernant la question des messages de haine dans les réseaux sociaux devenue un casse-tête, ce jeune acteur de paix, demande aux jeunes qui ont pris part à ces assises de travailler fortement pour promouvoir la cohésion sociale. Selon lui, nous tous nous sommes nés dans différentes tribus, ethnies ou régions mais personne n’a choisi où il sera né. Nous devons considérer ça comme une force et nous devons nous considérer tous comme des humains avant de demander nos tribus et ethnies.
Des candidats députés provinciaux et nationaux qui étaient présents dans la salle, sans anticiper la campagne électorale, ont eu à donner leurs points de vue sur le rôle d’un député et pourquoi la jeunesse doit aussi participer d’une manière active à ce processus électoral. Ces candidats ont rappelé que l’un de travail des députés est de proposer des lois à l’assemblée nationale. Mais selon eux, les élus d’Uvira n’ont rien fait dans lors du mandat en cour en terme de proposition des lois.
Ces genres des échanges s’organisent au moment où la ville et territoire d’Uvira sont devenues des entités caractérisées par la division entre communautés.
Certaines communautés sont diabolisées et considérées comme bouc-émissaire des malheurs que traversent d’autres. La période électorale est venue comme catalyseur. Des jeunes militants des différents partis politiques se donnent aux actes de propagation des messages de haine et ceci est à la base des injures et d’autres actes d’intolérance au sein de la classe politique congolaise en général et à Uvira en particulier.